Analyse SWOT
Analyse SWOT, stop ou encore ?
Dénomination barbare d’une analyse qu’on trouve pourtant dans tous les Infos Memo
Littéralement, le terme SWOT est anglais, signifiant « Forces/Faiblesses et Opportunités/Menaces »; Forces et Faiblesses pour éclairer l’acquéreur potentiel sur ce qui pourrait caractériser une entreprise alors que Opportunités et Menaces se rapportent aux données du marché sur lequel la société visée opère.
Certains pensent que l’analyse SWOT est une simple figure de style.
Pourtant, ces éléments révélés dans l’analyse SWOT sont les fondements sur lesquels l’acquéreur potentiel va construire son business plan et sa stratégie de développement ; l’acquéreur va évaluer ses stratégies de reprise et de développement et va pouvoir calculer le risque que sa reprise portera par rapport à un contexte de marché qu’il n’anticipait pas nécessairement.
Plus qu’une analyse factuelle d’une cible et de son marché, l’analyse SWOT apporte à l’Info-Mémo des leviers pour une reprise mieux sécurisée. Cela implique que l’analyse SWOT doit être qualitative, voire créative.
Or qui mieux qu’un spécialiste d’un marché, d’un métier peut rapidement évaluer ces données, en comprendre les enjeux connus et les menaces cachées, être capable de créer une appétence pour une acquisition par rapport à une stratégie d’entreprise ou de marché souvent non écrite …
Pour ces raisons, Cabinet Montparnasse a choisi d’être spécialiste du BTP, un expert marché qui facilitera la transmission pour le cédant mais aussi pour la personne morale ou physique qui acquiert.
Dans le process de prise en charge d’un dossier de Cession /Acquisition, Cabinet Montparnasse réalise très tôt l’analyse SWOT ; cela lui permet d’identifier les leviers potentiels afférents aux activités d’une société, de déterminer les meilleures cibles à contacter, donc de susciter des discussions très rapidement pour une conclusion heureuse.
Analyse SWOT, stop ou encore ? Pour CM, ce sera toujours encore …
La Matrice SWOT
L'expert-comptable et la valorisation
Est-ce qu’un bon pâtissier est un bon cuisinier et vice et versa ?ou pour un homme du BTP : est-ce qu’un bon génie civiliste est un bon maçon ? pas sûr !
C’est le raisonnement équivalent qu’il faut avoir entre un « spécialiste en finance d’entreprise » et l’expert-comptable ; pour les deux, les chiffres et la compréhension des nomenclatures d’un bilan sont les points commun de leur quotidien, mais le rapprochement s’arrête là dans l’appréciation qu’ils auront de la valeur de votre société.
Pourquoi ?
l’expert-comptable traite l’entreprise suivant une photographie de la société à un instant T – en général à la clôture de l’exercice – alors que le spécialiste en finance d’entreprise doit avoir à la fois une version mobile de l’entreprise et une connaissance des marchés dans lesquelles elle se situe. C’est comme si on faisait une estimation d’un immeuble et que l’on se limite uniquement au coût de construction en faisant abstraction du prix du foncier.
En gros l’expert-comptable va regarder les chiffres-clés suivants : le chiffre d’affaires, le Rex, la trésorerie, les créances et les dettes pour en donner une valeur brute de décoffrage. Il va oublier la qualité du portefeuille clients, des contrats commerciaux et les contrats de travail ainsi que l’impact du dirigeant dans la vie de l’entreprise (avant, pendant et après ??).
C’est-à-dire une vision qui va aboutir à une Valorisation qui va du simple au triple.
Valorisation et prix de Cession
Selon que l’ on travaille avec un cédant ou un acquéreur, dans 90% des cas, il y a une insatisfaction sur les options de Valorisation proposées ; pour le cédant, on est toujours en fourchette basse, et pour l’acquéreur on est en haut de fourchette.
Je me souviens d’une LOI où le candidat faisait une offre sous la forme d’une fourchette (sous condition suspensive bien évidement) comprise entre 1,5M et 2M. 2 lectures immédiates : 1,5M pour l’acquéreur alors que le cédant lisait 2M !!
En fait la question que se poser un cédant est simple : « ma société j’en voudrais tant, mais est ce que aujourd’hui, je serai prêt à l’acheter ce prix ? »
Pour résumé, les patrons de PME doivent comprendre une chose simple : le prix de cession est le résultat – non pas d’un calcul mathématique, empirique ou systémique – mais du bon vouloir d’un acquéreur en concordance avec un montant admissible pour le cédant. C’est tout simplement une question d’offre et de demande et attention, cette offre varie au cours du temps, car au contraire de l’achat d’un bien immobilier qui peut être une occasion de se loger, on achète un bien professionnel pour le voir fructifier mais aussi le faire fructifier… sinon on achète pas !
Les calculs de valorisation et les différentes méthodes ne sont là que pour trouver des points d’accroche d’une discussion entre les parties. Après c’est une question de bon sens.